LES ÉTHERS
La chimie les définit comme un oxyde d'éthyle, substance très volatile dont les vapeurs provoquent une explosion au contact d'une flamme.
En médecine, on utilise l'éther comme anesthésiant, avec prudence : une dose excessive peut entraîner le coma et même la mort par dépression des centres nerveux. L'intoxication par l'éther en usine est décelée par un changement de comportement des employés : apparition de vertiges, somnolence.
Dans les huiles essentielles, l'éther n'est pas la seule et unique composante mais nous comprenons mieux les dangers des petits appareils de diffusion qui chauffent les huiles : cette substance volatile est libérée dans l'atmosphère avec le risque inhérent.
On parle d'éther-oxyde et il comporte une double fonction : tonique à dose normale, il devient stupéfiant (engendre la stupeur) à forte dose. Il engourdit le système nerveux central et peut conduire au coma.
Dans une huile essentielle totale, cette substance est tempérée par les autres composantes. Elle est neurotrope, musculotrope, antiparasitaire, stimulante des glandes exocrines particulièrement celles du système digestif. Elle est hydrophobe et non soluble.
Les principales représentantes sont :
Chavicol
Ocimum basilicum var. basilicum/Basilic
Artemisia dracunculus/Estragon
Trans-anéthole
Pimpinella anisum/Anis vert
Foeniculum vulgare/Fenouil
Illicium verum/Anis étoilé
Eugénol
Eugénia caryophyllata/Girofle clou
Cinnamomum verum/Cannelle feuille
Melaleuca leucadendron/Melaleuque blanc
Safrole
Myristica fragrans/Muscade